Adoubé par Salvatore Accardo et Ivry Gitlis, lauréat de nombreux concours internationaux, le jeune virtuose prend place parmi les violonistes les plus inspirés de la nouvelle génération.

Dès l’âge de 4 ans, Thomas Lefort découvre le violon à Marignane, auprès de sa famille. Ses dons précoces sont vite décelés. Il remporte ainsi  en 2006, à 12 ans, un concours international en Italie. Cela lui permet ainsi de jouer pour la première fois avec orchestre. Il rejoint alors la capitale. Six années durant, il prolongera son apprentissage avec Suzanne Gessner au CRR de Paris.

Cette période sera par ailleurs marquée par une rencontre décisive d’Ivry Gitlis, son mentor et confident. Il se lie avec lui d’une amitié indéfectible. Cette amitié le conduira même à se produire à la Philharmonie au concert hommage rendu au maître à l’occasion de ses 96 ans. Soucieux d’approfondissement, Thomas Lefort intègre l’Académie Chigiana de Sienne. Il acquiert ainsi  au contact de Salvatore Accardo, une connaissance de l’art de Paganini puis de l’École italienne des XVIIe et XVIIIe siècles au Conservatoire de Crémone.

Parallèlement, il entre au CNSMD de Paris dans la classe de Roland Daugareil. Il y obtient un premier prix de violon puis un master. Les projecteurs se portent sur lui lors du Concours Un violon sur le sable en 2014 à Royan. Sa victoire à cette compétition est d’ailleurs suivie d’un concert médiatisé devant plus de dix mille spectateurs. Il accède en 2018 à la demi-finale du Concours Long-Thibaud-Crespin. Il se perfectionne alors ensuite à la Haute École de musique de Lausanne dans la classe de Renaud Capuçon jusqu’en 2020.

Un premier enregistrement (chez Mirare) avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, consacré à des œuvres de Kreisler, Sarasate, Falla, Joplin, Massenet…, témoigne par ailleurs de son fort tempérament doublé d’un réel sens poétique. C’est un musicien complet, doté d’un riche potentiel et d’une sensibilité à fleur de peau. Thomas Lefort est en possession d’un répertoire à large spectre. La musique de chambre qu’il a pratiquée avec Nobuko Imai et Pamela Frank lui est aussi consubstantielle.

En décembre dernier, il participe par ailleurs à une captation pour Medici d’un enregistrement des Sonates pour violon et piano de Beethoven avec des jeunes violonistes invités par Renaud Capuçon. À plusieurs reprises, Martha Argerich le convi ainsi  au Festival de Lugano ainsi que Seiji Ozawa à son Académie. Il possède un violon moderne, réplique d’un Stradivarius de 1709 réalisée par le luthier Stephan von Baehr.

Thomas Lefort , garde montante

Crédit photo : SDP

Nationalité : française
Âge : 26 ans
Parcours : Études aux CRR et CNSMD
de Paris, à Crémone et à Lausanne
Répertoire de prédilection :
Paganini, Beethoven, Debussy,
Bartók, Prokofiev,
Stravinsky