Maxime Quennesson débute une carrière de soliste international, se passionne pour la musique de chambre et fonde le Trio Zeliha dont le premier enregistrement reçoit un accueil critique très favorable.
Maxime Quennesson fondateur Trio Zeliha ©Amandine Lauriol

Crédit photo : Amandine Lauriol

Nationalité française

Âge 28 ans

Instrument violoncelle

Parcours CRR puis CNSMD de Paris, Académie Jaroussky, Chapelle musicale Reine Elisabeth

Répertoire de prédilection J.-S. Bach, musique romantique (Brahms, Schumann) et contemporaine

Dates clés

2018 fondation du Trio Zeliha

2022 second prix au Buchet International Cello Competition à Bruxelles

La famille de Maxime Quennesson a toujours baigné dans la musique : sa grand-mère Huguette Fernandez fut violon solo de l’Orchestre Jean-François Paillard, et son père – Jean-Pierre – occupe actuellement un poste de corniste à l’Orchestre national de France. À 6 ans, il débute l’apprentissage du violoncelle et suit un cursus sans faute au CRR de Paris avec Hélène Dautry, puis en 2014 au CNSMD dans la classe de Michel Strauss y obtenant récompenses et master. Il intègre l’Académie Jaroussky pour la saison 2018-2019, et durant l’été devient artiste en résidence au Festival de La Roque d’Anthéron auprès de Claire Désert, Olivier Charlier et Emmanuel Strosser. Outre sa carrière débutante de soliste international, Maxime se passionne pour la musique de chambre et fonde le Trio Zeliha avec Manon Galy et Jorge Gonzalez-Buajasan dont le premier enregistrement (pour le label Mirare) reçoit un accueil critique très favorable et le soutien sans faille de Renaud Capuçon.

Un instrument historique

Couronné lors de nombreuses compétitions (en 2020 un premier prix face à cent trente participants au Concours Barbash JS Bach, en 2022 un deuxième prix au Buchet International Cello Competition à Bruxelles), il joue depuis deux ans un Jean-Baptiste Vuillaume de 1863 généreusement prêté par Bruno Delepelaire, soliste de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Cet instrument historique demande discipline et exigence mais le résultat est au bout du chemin tant son caractère sombre et sa rondeur de timbre sont source constante de satisfaction.

Immersion en musique contemporaine

Très ouvert à la musique contemporaine dans laquelle il s’immerge avec bonheur – en particulier dans les œuvres complexes d’Elliott Carter –, il voue une admiration pour des pairs (Rostropovitch, Yo-Yo Ma) qui ont porté le violoncelle à son acmé, mais aussi pour Gary Hoffman (son maître à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Bruxelles depuis 2019) dont la personnalité rayonnante et l’humanité sont source d’enrichissement permanent. L’activité intense de Maxime lui laisse peu de loisirs mais les voyages lui permettent de découvrir d’autres cultures. Quand il le peut, il s’adonne entre deux concerts à la randonnée ou au plaisir convivial de la gastronomie.