Pour son numéro de mai, Classica consacre un dossier spécial à Francis Poulenc.
Surnommé Poupoule par ses amis, il ne pouvait être que superficiel, mondain et désinvolte. La musique de Francis Poulenc révèle pourtant un être autrement plus complexe et profond, échappant à toute étiquette. De la fin des années 1910, quand il compose ses premières œuvres, au début des années 1960, il aura participé et assisté aux grands bouleversements esthétiques du xxe siècle. Bien sûr, son inspiration empruntera des voies nouvelles ; mais il demeurera sincère, intègre.
« Ce sont les suiveurs, les démarqueurs qui fixent la durée de purgatoire à laquelle nulle œuvre d’art ne saurait se soustraire », écrivait-il en 1942, dans le catalogue d’une exposition consacrée à Debussy et installée dans le foyer de l’Opéra-Comique. La musique de Poulenc ne semble heureusement pas connaître le purgatoire même si, en cette année qui se souvient de la disparition du compositeur le 30 janvier 1963, elle pourrait davantage figurer à l’affiche des concerts. Tant pour célébrer le musicien, capable du grand écart entre profane et sacré, que l’homme, si farouchement indépendant. Loin des suiveurs.

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