Créée à Aubonne près de Lausanne, la plateforme en ligne constitue un projet innovant appelé à de multiples développements.
Consciente des difficultés que rencontrent nombre d’artistes en début de carrière, Catarina Amon, diplômée en piano et solfège, décide d’initier en 2017 une fondation avec l’appui de l’École polytechnique de Lausanne. Également spécialisée dans les domaines de la finance et des nouvelles technologies, elle veut mettre en synergie musique et outils numériques. La plateforme Classeek, contraction de classique et geek, se donne alors pour mission de réunir les acteurs de la musique classique, de les mettre en contact et d’apporter une aide technique. Par exemple, le dossier de presse numérique permet à chacun de créer son profil, de se présenter, d’entrer en relation avec d’autres musiciens, des organisateurs de concerts, des agents, des facteurs d’instruments…
Aujourd’hui, la plateforme ClasseekLink compte deux mille utilisateurs reliés entre eux par ce fil d’Ariane des temps modernes. Autre initiative, la présence d’ambassadeurs choisis parmi les solistes les plus prestigieux qui proposent au site les jeunes talents à découvrir. L’avenir s’annonce donc pour Classeek sous les meilleurs auspices avec des ramifications incluant l’intelligence artificielle et ses possibles applications.

Le 23 novembre, le jeune Paul Zientara (Garde montante, CLASSICA n° 230), adoubé par Renaud Capuçon, donnait ainsi sur le nouvel alto du luthier Patrick Robin, financé par la Fondation Safran, un concert dans la salle d’Aubonne à l’acoustique flatteuse en compagnie du pianiste Arthur Hinnewinkel. Le programme autour de Brahms, Prokofiev et Enesco retransmis en diffusion mondiale puis consultable en streaming était suivi le lendemain par une interview filmée pour le site Classeek, permettant ainsi à Paul Zientara de se doter d’une carte de visite à large spectre.
➔ Pour en savoir plus sur Classeek : https://classeek.com/