Le test

Convertisseur et ampli casque

Évidemment, il ressemble au DAC Magic Plus, présenté voici une dizaine d’années. Il en reprend le format compact (21,5 cm de largeur) et l’alignement des touches et diodes lumineuses sur un même axe horizontal. Le potentiomètre central permet de régler le niveau de sortie, notamment du casque, tandis que les autres commandes assurent la sélection de la source ou du filtrage numérique. À l’intérieur de cet appareil, fonctionne une paire de puces ESS Sabre à la place des Wolfson WM8740 de l’ancien modèle : elle permet ainsi la lecture des fichiers PCM jusqu’à 32 bits/768 kHz, le DSD512 et même le MQA, standard haute définition développé par Meridian. On remarque sur le panneau arrière une petite antenne pour le Bluetooth mais aussi une sortie analogique XLR. L’alimentation électrique est assurée par un petit transformateur externe.

Écoute

« CHOC » ne résume probablement pas la réaction que suscite l’écoute de cet appareil. On ne se surprend pas à redécouvrir ses enregistrements, à passer de l’ombre à la lumière, à pénétrer dans une quatrième dimension. Malgré son nom, le DAC Magic 200M ne fait pas de miracles. Mais il permet d’appréhender de façon extrêmement subtile la restitution musicale, de faire entendre les nuances les plus délicates de la dynamique, notamment les plus faibles écarts, ceux qui participent à la vie de la musique. Il n’y a pas de basses abyssales ni d’aigus cristallins et c’est tant mieux. Pas d’artifice, pas d’effets de manche, pas de volonté d’épater. L’ambition du Magic 200M semble, au contraire, de supprimer les parasites pour approcher au plus près la vérité d’une interprétation, l’inspiration des artistes, la magie de la musique.

Prix : 499 €
Entrées numériques :
2 optiques, 2 coaxiales,
1 USB-B, Bluetooth
Sorties analogiques :
1 RCA et 1 XLR
Dimensions (L x H x P) :
21,5 x 5,2 x 19,1 cm
Poids : 1,2 kg
Origine : Royaume-Uni

Pour : le confort d’utilisation,
la plénitude sonore
Contre : à ce prix, rien